Diagnostiquer et traiter la dysmorphophobie
Vous souffrez de troubles alimentaires ? Vous avez peut-être pour objectif de perdre du poids ? Vous êtes obsédée par votre image corporelle ? La vue de votre corps ou une partie de celui-ci est obsessionnelle ? Vous souffrez peut-être de dysmorphophobie. Dans cet article je vous explique tout et vous donne les solutions pour en terminer avec ce mal-être. Restez bien jusqu’au bout.
La dysmorphophobie est un trouble de l’image de soi. Les personnes souffrant de ce trouble ont une image erronée de leur physique. Ce trouble est classé parmi les phobies. Il est impératif de se faire prendre en charge. Les angoisses liées à cette distorsion de la réalité peuvent au fur et à mesure de temps éloigné les personnes de toute activité sociales, à se couper du monde. Cette désocialisation peut créer des troubles supplémentaires comme la phobie sociale.
Qu’est-ce que la dysmorphophobie ?
La dysmorphophobie est un trouble psychologique complexe. Ce trouble donne lieu à une distorsion de l’image corporelle. Le dysmorphophobe s’imagine un défaut physique grave. Cela peut aller à une seule partie du corps à la totalité. Souvent présent chez les femmes, les parties du corps les plus touchées sont les seins, le visage, les hanches et les fesses.
Ce défaut imaginaire peut amener la personne à s’exclure progressivement de toute vie sociale et allée jusqu’à la phobie sociale. Le dysmorphophobe développe un fort stress, se dévalorise, crée une forte anxiété, facteur de futures maladies comme la dépression.
Lors de mes accompagnements, la plupart des personnes souffrant de troubles alimentaires ont ce trouble. Très connu chez les personnes anorexiques, on le retrouve aussi chez les personnes souffrant d’hyperphagie et d’hyperphagie boulimie.
Pour la personne anorexique, la privation et la perte de kilos excessive ne serviront pas à se voir moins ronde. Et pourtant très souvent elles seront en dessous non pas des “normes” mais bien en dessous du poids leur permettant d’être en bonne santé.
La dysmorphophobie est une pathologie qui touche environ 2 à 3% de la population.
Les symptômes de la dysmorphophobie
Une personne dysmorphophobe a généralement du mal à prendre conscience de son trouble, car pour elle, le défaut physique est réel. Nous avons la même vision avec la personne anorexique qui pour elle à un poids encore trop haut alors qu’elle est beaucoup trop basse. D’où la vision déformée de la réalité.
Je remarque durant mes accompagnements que de plus en plus des personnes s’aperçoivent de ce problème et connaissent le nom et les symptômes. Pour autant, elles restent démunies de solution.
Elles décrivent des crises d’angoisse lorsqu’elles se voient dans un miroir ou une vitrine de magasin. D’autres peuvent avoir des palpitations voir des malaises.
Vous l’avez bien compris, la dysmorphophobie n’est pas un simple caprice, mais bien une pathologie provoquant un mal-être profond ainsi que d’autres pathologies ou troubles à suivre.
Les causes de la dysmorphophobie
Dès le plus jeune âge, l’enfant se construit une image inconsciemment. À partir de l’adolescence, son corps change. L’enfant devient adolescent, et son corps change. Les repères physiques et comportementaux changent. L’adolescence est souvent la période où les premiers troubles apparaissent.
Les moqueries, le harcèlement ont un impact très important puisqu’elles touchent le physique. Physique que l’adolescent apprend à gérer comme il peut, à trouver de nouveaux repères sociaux. Il faut des facteurs particuliers pour qu’une véritable dysmorphophobie s’installe chez les patients. Sa cause exacte peut varier d’une personne à l’autre, mais elle est souvent liée à un événement traumatisant. L’éducation stricte qui est trop exigeante peut aussi déclencher ce mal-être. Je remarque que souvent les parents souhaitent modeler leurs enfants en fonction des normes de la société sans prendre en compte leur besoin.
Quels sont les traitements de la dysmorphophobie ?
Malheureusement, il n’existe pas de traitement radical contre la dysmorphophobie. Il faut, comme dans la majorité des troubles psychiques, traiter la cause pour résoudre en partie le problème.
La prise en charge comporte plusieurs étapes :
– L’acceptation du trouble
– Convaincre le dysmorphophobe qu’il ne souffre d’aucun défaut physique
Dans certains cas, les médicaments de type antidépresseur sont nécessaires, alliés à une thérapie cognitive et comportementale menée auprès d’un professionnel.
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